28/08/2001

L'aile a enfin un nom de baptême: GIROUETTE. C'est Marion qui l'a trouvé.
Je reviens de la butte, l'aile a vole avec 30g de plomb et un cadenas scotches sur le bout du nez (en plus du plomb que j'y avais déjà mis). Maintenant que je connais la masse a mettre, je vais essayer de faire ça propre.
Le vol est très vif, d'autant plus que les dérives sont sous-dimensionnées et qu'elle a pris du dièdre dans le mauvais sens suite a la chaleur dans la voiture.
Encore quelques réglages donc, et ça devrait devenir plus pilotable.

07/09/2001

Ben ce midi un vent d'ouest de force moyenne était au rdv a la pente. L'occasion de faire voler l'aile girouette avec son nouveau plomb monobloc dans le nez.
Au premier lancer, c'est parti bien droit, juste a corriger la profondeur au trim et puis j'ai pu faire quelques virages avant de poser plus bas. Après encore 2 ou 3 lances, je me suis rendu compte que je ne parvenais pas a effectuer des virages "propres" ni a maintenir l'altitude donc j'ai prête l'aile a laurent. Lui a réussi a la faire monter et même a faire quelques figures. C'est donc un pb de pilotage, les commandes sont en effet très sensibles et comme je cafouille c'est pas bon pour l'altitude.
Après diminution mécanique des débattements et augmentation de l'expo, le vol devient plus sain. C'est encore un peu sensible mais j'arrive maintenant a suivre une trajectoire a peu près propre.
Au total, j'ai du effectuer encore 4 vols, se terminant a chaque fois par une descente au bas de la butte et une recherche dans les herbes hautes (ça arrive aux épaules par endroit).
Le dernier lance c'est solde par un pose a mi pente, je l'ai cherche plus de 20 minutes et c'est finalement Laurent qui l'a trouvée dans une dernière tentative avant de rentrer.
Conclusion:
-J'ai fait l'équivalent d'un bon jogging ce midi, l'aéro modélisme c'est sportif !
-une balise de repérage me serait très utile.
-l'aile c'est pas si facile a piloter que ça en raison de la facilite a perdre de l'altitude.
-un vrai planeur 2 axes au pilotage facile serait peut-être plus adapte a mon pilotage.
Pendant ce temps la, les compères Laurent et Jean-Paul spiralaient et voltigeaient a qui mieux-mieux. Ils n'ont pas du poser plus de 3 fois dans l'heure et encore c'était pour s'entraîner.
 

13/09/2001

 Eh ben ça soufflait sur la butte (25 km/h a Toussus le noble) plus bourrasques et crachin. L'aile est assez rapide (chargée et fine), quand je l'ai lancée mollement elle a pris 10 mètres avant de partir sur le cote.
J'avais du mal a la remettre face au vent vu que lors de la derrière sortie j'avais réduit les débattements : elle ne répondait plus suffisamment.
A part ça, j'ai de nouvelles dérives plus grandes que les précédentes qui semblent bien adaptées. J'ai aussi tendu du scotch renforce sur l'extrados pour contrer le dièdre inverse mais c'est pas très efficace.
Je l'ai donc "pose" plusieurs fois sur les bords en haut de la butte J'ai fait quelques vols sympa mais dans l'ensemble je ne la contrôle pas vraiment bien. Elle est allée une fois se poser en bas, l'herbe m'a trempe les chaussettes et le pantalon !
J'ai arrête sur une panne de réception après un pose sur le nez en haut de la butte. Je pense qu'un fil a flambe ou s'est dessoude dans le câble d'alim. Tout était trempe par le crachin donc je n'ai pas cherche a réparer sur place. J'ai vole une bonne demi heure, j'étais trempe sur tout ce qui n'était pas sous le kway donc je suis rentre. Conclusion: je pilote encore comme un pied, il faut que je trouve moyen de progresser !
Voilà, il suffit d'aller se changer a la voiture pour que le crachin laisse place a un beau rayon de soleil,
c'est encore la loi de murphy ! 

23/09/2001

  J'ai vole dimanche au sandow avec le filip. On est allé dans les champs près de la maison, a Roussigny. La route est fermée a cause des travaux de déviation, j'ai donc gare la voiture sur le bord sans problème au niveau d'un chemin passant entre deux champs qui paraissaient récoltés.
Peu de temps après, le propriétaire a rapplique avec son 4x4 parcequ'il craignait qu'on soit venu incendier son tas de paille au bord du chemin. Du coup il nous a confirme qu'on pouvait marcher dans ces champs qui étaient déjà récoltés. J'étais avec Marion et mon beau père. Marion a fait voler son oiseau mécanique pendant qu'on installait le sandow face au vent.
Le piquet plante dans le chemin (parceque dans la terre du champ ça n'aurait pas tenu) le sandow était perpendiculaire au chemin. Il vaut mieux qu'il n'ai pas plu la veille a cause de la boue qui colle sur tout, y compris le sandow et le fil. A ce niveau la ça allait mais la terre était encore un peu molle.
Peut-être qu'on aurait pu se mettre directement sur la route mais il y avait la voiture et le tas de paille (plus gros qu'une maison) donc on s'est mis dans le champ.
J'avais donc 30 m de sandow 8mm + 25 m de fil a cerf-volant + un mettre de fil nylon sur lequel étaient accroches un fanion en plastique et un émerillon venant passer sur le crochet du planeur.
Pour le premier vol on n'a pas tendu fort, le planeur est bien monte a 45 degrés, s'est bien décroché quand j'ai donne une secousse a la profondeur. Le vent était faible et l'air n'était pas turbulent. Les vols se sont a peu près tous bien déroules. Les poses étaient faciles : on pouvait poser n'importe ou et dans n'importe quelle direction. J'ai trouve quelques ascendances au dessus du chemin mais c'était faible, grosso modo mon objectif consistait a
essayer de faire un vol propre puis a poser le planeur pas trop loin.
J'ai eu quelques problèmes de décrochage du fil: après la fin de la montée, il ne se décrochait pas de lui-même, je piquais donc pour prendre de la
vitesse, ça ne décrochait pas davantage. Ça se décrochait que plus tard en redressant mais j'avais perdu pas mal d'altitude. Le sandow est lourd, il traîne lamentablement au sol malgré la tension qui doit approcher les 12 kg. D'où l'intérêt d'avoir un fil long et léger pour que le planeur puisse d'éloigner du sol.
Sophie nous a rejoint un peu plus tard avec Paul. Elle a pilote quelques secondes quand le filip était haut et stable. Elle a réussi a faire un pique involontaire puis une remontée en chandelle et un décrochage avant que je ne reprenne la radio. J'ai juste eu le temps de le rattraper avant qu'il ne se plante dans le champ.
J'ai aussi fait un atterro rate suite a un mauvais décrochage du fil, j'étais bas et derrière le chemin. J'ai vire pour revenir et il est passe derrière les bottes de paille alors que je pensais passer devant. Je l'ai donc perdu de vue a 2 m du sol. Je suis parti le chercher et tout d'un coup il est apparu encore en vol avant de disparaître derrière les herbes du chemin. Bilan: pas de dégâts mais de la terre colle un peu partout.
Bref, la séance a durée une bonne heure, pour une bonne dizaine de vols et pas de dégâts. On a mis 15 minutes pour déplanter le piquet, saloperie ! Il y a des améliorations a apporter au niveau du piquet, du fil nylon et du système d'accrochage. J'ai des progrès a faire en pilotage mais c'est sur la bonne voie. Ce système permet de progresser tranquillement, il n'y a pas les turbulences et les difficultés de la butte. En contrepartie, il faut être persévérant parceque c'est pas amusant de passer 5 minutes pour ramasser le sandow après chaque minute de vol.
 

05/10/2001

  J'ai finalement suivi lolo et JPL a la queue, mais avec mon auto et mon filip dans le coffre. Lolo est passe par chez lui pour prendre son sandow et on s'est retrouve sur le terrain. Ça monte mieux avec le sandow qu'a la main ! J'ai bien traverse quelques pompes mais j'ai pas réussi a y spiraler, ça viendra plus tard.
J'ai fait quelques vols, 5 peut-être, lolo et JPL en ont fait aussi quelques uns vu que leur batterie radio était en train de charger dans l'auto. Les 2 autres sont restes sur le terrain, ils ont pose leur après-midi mais moi j'ai du rentrer "13h45 déjà?" :o(
Voilà, le filip vole bien, surtout quand il avance vite. J'ai pu remarquer que lolo et JPL restent plus longtemps en l'air que moi :o( frustration.
Bilan: un pet sur le fuselage suite a un pose a plat mais brutal, un téton de fixation d'aile en bois casse par le mais et qu'il faudra que je sorte de son logement. Rien de grave, j'y serais bien reste tout l'après midi. 

12/10/2001

  Je reviens de la butte, le vent était très modéré mais bien oriente : 12 km/h SSE
J'y ai rejoint Aymeric avec son cumulus. Comme il utilise une fréquence très proche de la mienne, on a du voler chacun son tour. Il a lance en premier, son modèle vole assez lentement, il est très léger (et fragile dit-il). Il était parfaitement adapte a ce petit temps, ça portait assez bien en fait et il est rapidement monte assez haut pour s'amuser.
L'air était donc assez laminaire mais pas un vent nul, la petite dynamique s'ajoutait a des thermiques pas violents mais assez présents quand même.
Après 10 bonnes minutes de vol il a rattrape a la main et j'ai lance le filip.
Eh bien c'est vrai qu'il vole plus rapidement que le cumulus. Maintenant que je le sais, je ne cherche plus bêtement a le ralentir. Je l'ai laisse filer et a ma très grande joie j'ai réussi a enchaîner les virages sans me retrouver au pied de la butte.
Le premier vol a du durer plus de 5 minutes, j'ai fait un peu de vitesse, des approches face au vent au sommet de la butte et des essais d'aérofreins pour me préparer a l'atterro....
Et des virages sur la tranche, j'aime ça !!!
A la dernière approche, je suis arrive vent de dos a bonne vitesse, j'ai alors fait une remontée en chandelle et je me suis retrouve sur le dos face au vent. J'aurais pu remonter le vent comme ça ou sortir en tonneau, mais j'ai choisi de dégager en looping (j'avais de la hauteur). Le looping est passe mais pas de beaucoup. Je n'ai pas pu terminer mon virage a plat pour revenir face au vent et j'ai pose derrière la butte sans dégât.
Mon deuxième vol s'est passe a peu près de la même façon. J'ai encore fait des approches, plus a plat cette fois. J'ai démarré le chrono alors que je volais depuis quelques minutes déjà. L'heure tournant, Aymeric devait rentrer, j'ai effectue mon atterrissage derrière la butte (encore) après une approche large et un peu trop basse.
Le chrono affichait 270 secondes, une première pour moi !
Bilan: un téton de fixation d'aile fêle, pas de casse. Si c'est possible je revole demain dans les champs.
Le mot d'Aymeric:
Xav nous a fait une belle leçon de voltige: virages tranche plein badin, passages au ras du sol et le must:
boucle a 3m du haut de la butte juste avant l'atterro !!! Un maître dans l'art de la voltige !
Le mot de Laurent qui s'est fait coincer en réunion:
Je confirme sa joie : on l'a vu rentrer de sa sortie il avait un sourire on voyait que ces dents !!!
 

13/10/2001

  Super série de vols ce samedi dans les champs
Ça a débute vers 16h, le dernier vol a eu lieu vers 18h30 après une série non stop.
Ça monte beaucoup plus haut avec 50m de fil qu'avec 25, d'après mon beau-père qui a regarde les départs sous divers angles, le fil a une forte pente lors du décrochage. On pourrait donc ajouter encore 25 m.
Les vols duraient environ 70 secondes pour les 2 que j'ai mesuré.
Il y a eu quelques atterrissages brutaux et le téton d'aile droite a casse 2 fois. Merci le tube alu qui m'a permis de réparer sur place. J'ai fait un peu de voltige : 2 fois un looping. Le premier avec une vitesse trop faible s'est fini en décrochage, le second a pleine vitesse pour épater les enfants qui regardaient était nickel.
Le dernier vol a commence par un départ très surprenant : départ en vrille rapidement contrée puis décrochage sur la tranche. Il n'est donc pas monte haut et j'ai cherche a le ramener des que je l'ai eu remis a plat. J'ai effectue un virage bien propre pour revenir face au vent, a 2 m du sol et 30m de la route sur laquelle nous étions. Ensuite je l'ai laisse avancer en pensant le poser tranquille mais il allait encore trop vite pour poser. J'ai donc rentre les AF pour essayer de traverser la route et ne pas le planter sur le talus du bord. Il y serait bien allé si un poteau de signalisation ne l'avait stoppé net ! Le bilan est une d'aile a réparer (voir photos).

PS:
Je m'étais installe sur la route parceque les quelques plantes et mottes du champ gênaient le déploiement du fil et nos déplacements. De plus, le petit talus de la route gênerait quelques ascendances que je pouvais plus facilement exploiter du fait que j'étais bien place pour voir de quel cote du talus je volais.
Le panneau indiquait la présence d'un virage dangereux !

[ZOOM]

[ZOOM]

[ZOOM]

17/10/2001

  Vol avec l'aile a la butte, beau temps et vent sud-est 15-20km/h. C'était un temps impeccable avec des pompes pour le cumulus d'Aymeric. Il a fait 2 vols pour une durée d'une heure environ. Le vent était quand même assez turbulent des qu'on s'approchait de la pente. Aymeric disait: "ça dégueule, je rentre!" il faisait son approche face au vent et ça se remettait a monter avant qu'il l'attrape alors il repartait.
Quand a l'aile, le vent était tout juste suffisant. Je me suis crevé a la lancer pour des vols de 1 minute pour 5 virages puis a aller la rechercher 15m plus bas. Il y a des zones très défavorables sur cette pente sud, quand on se rapproche des arbres en dessous du chemin le vent y est très faible et rien ne tient. Mon problème c'est que je m'y suis souvent retrouve après une perte d'altitude dans les virages sur les bords.
L'aile est trop lourde, je devrais essayer d'alléger un peu la masse de plomb du nez qui est probablement excessive maintenant que j'ai augmente la masse de l'aq. J'ai aussi remarque qu'elle a une préférence pour les virages sur la droite, au vu des débattements je ne sais pas pourquoi, peut-être est elle vrillée ?
Faudrait re-mesurer les débattements. J'ai redresse son nez avec du scotch et ça a l'air de voler un peu mieux comme ça. 

23/10/2001

  Avec Aymeric nous sommes allés tendre nos sandows sur la route barrée qui relie le Manet a la D91. Eh bien ça fonctionne, il nous a fallu entre 10 et 15 minutes pour y aller d'ici. De Chateaufort ça sera plus rapide. Le terrain est bien dégagé d'un cote, il y a des petits arbres de l'autre sur jusqu'à 200m de la barrière. Plus loin la route est encadrée par des champs sur 1km.
L'essai de tractage du pilatus avec le sandow d'Aymeric a donne quelques enseignements:
- Le sandow d'Aymeric n'est pas assez nerveux pour un oiseau de 2.6kg. Il a commence par une descente au raz du bitume avant d'atteindre une vitesse suffisante, il a eu chaud le pilote !
- Malgré l'absence apparente de perturbations radio, ce grand modèle qui n'avait pas de ferrites sur ses commandes de servos a fait de violents top radios. Il s'en est fallu de peu pour qu'il ne fasse un super poireau dans le champ de terre trempée ou il a termine sa course après un plongeon du 7m.
- Les bottes sont bienvenues pour aller les chercher dans ce cas. Les petits modèles (cu et filip) sont montes comme des flèches avec les 2 sandows. Le monobrin non gaine d'Aymeric a un allongement double de mon multibrin mais il a moins de pêche. J'ai eu des problèmes pour m'en décrocher.
- Le fanion permet de visualiser le décrochage et dans mon cas il est fixe sur un morceau de bois 8mm servant de prise pour mettre en tension. Par comparaison avec celui d'Aymeric qui en est dépourvu je peux vous dire que c'est très utile.
- L'anneau métallique facilite le décrochage par rapport a une simple boucle de fil. Ça évite de perdre 10 m d'altitude en essayant de décrocher.
- Mon sandow (30m) pourrait être plus long, le fil (50m) aussi, mais ça je le savais déjà.
- Le piquet de clôture coupe tient bien dans un sol mou.
- Tout ça est long a installer et a ranger, ça doit pouvoir s'améliorer mais pour une séance de midi on perd beaucoup de temps.
Les vols se sont passes sans gros pb, on a trouve des ascendances au dessus du mais qui ont permis de doubler le temps de vol.
Le cumulus avec son vol lent peut spiraler serre dans les petites pompes qu'on a vu.
Le nombre de vols est très limite pour un midi par rapport a le pente.
La prochaine fois on tentera le vol simultané. 

26/10/2001

31/10/2001

  Le vent était bien soutenu (30km/h ouest) face a la pente, avec des alternances de + ou -10km/h de 5 minutes environ. L'aile était de rigueur, le "lancement" se soldait aussitôt par un grimpe de 5 mètres. Quand le vent était au plus fort, le moindre décalage par rapport a la direction du vent entraînait l'aile complètement sur les cotes de la pente en quelques secondes. Face au vent, l'aile se maintenait a 3 mètres au dessus de la crête, il fallait la faire descendre pour dépasser la ligne de crête. Ça m'a permis de faire quelques réglages, j'ai du augmenter les débattements pour réagir plus rapidement lors des bourrasques sans voler les manches dans les coins.
Je suis dans l'ensemble assez decu, mes vols duraient souvent 30s avant de me planter en contrebas, le taux de chute de l'aile est trop important.
J'ai remarque que l'ascendance est maximale a quelques dizaines de mètres de la crête, quand on est au dessus de l'horizon. A cet endroit, l'aile monte a l'aise de 30m. Mais je ne parviens pas a m'y maintenir suffisamment ou a y revenir a chaque fois. Donc je finis par redescendre trop bas dans les zones de moindre portance et paf!
J'ai quand même réussi a faire quelques poses a plat en haut de la butte, quelques figures de voltige 3d genre tu sais plus dans quel sens ça avance et des passages plein pot près de la crête. J'ai même réussi un atterrissage dans la main (ça aurait du être un passage lent sur la crête).
Je me suis amuse sur la fin a fixer 40cm de ruban rouge et blanc sur l'arrière de l'aile, c'est sympa comme look et ça a l'air de stabiliser un peu comme une dérive. J'ai aussi fait un vol sans aucune dérive après a un atterro violent, j'ai vole 30s comme ça, c'est pas très stable. 

15/11/2001

  Un incendie dans le système de ventilation du bâtiment nous a "contraint" a évacuer jeudi, de 10h a 14h.
Comme justement nous avions prévu de voler ce midi Laurent et moi on s'est donne rdv a la butte des qu'on a su qu'on avait jusqu'à 14h de quartier libre. J'y suis arrive 11h15. Le temps de manger un peu puis d'assembler et le planeur volait dans l'azur !
glagla : même avec une casquette fourrée et des gants, le vent était glacial et le givre blanchissait encore l'herbe sur la face nord de la butte. Et du vent il y en avait hier, peut-être 15 a 30km/h, c'était pas régulier du tout ni en force ni en direction. Je dirais même que c'était turbulent, a voir les secousses du planeur, c'était comme si un homme invisible lui donnait des coups de pieds au passage.
Quand le vent donnait face a la pente la portance était excellente, je montais sans problème et je m'amusais comme un fou dans le vent et les turbulences.
Puis sans prévenir le vent tombait ou tournait et l'ascenseur dans lequel on passait devenait soudain une dégueulante, c'était la galère pour ne pas aller au trou.
J'ai vole seul comme ça pendant 3/4 d'heure en allant 3 fois au trou, j'ai ensuite été rejoint par guy, un habitue de la butte qui volait avec un planeur maison de faible poids et de grande envergure. Il n'a pas eu de mal a monter et on a vole un quart d'heure ensemble mais ça secouait trop pour lui et il a arrêté de peur de casser.
Enfin Laurent est arrive-hé-hé sans s'presser-hé-hé avec son ch'val et son fuego...
C'était 12h30, sa voiture était enfermée dans le parking souterrain depuis tout ce temps la.
Je l'ai laisse voler un peu tout seul le temps de réchauffer mes doigts et mes pieds. Il a pas mis longtemps a se planter en faisant une approche pour poser, il s'est retrouve derrière la butte a cause du vent et a termine le nez plante dans la pente cachée d'en face.

Le mot de Laurent:

C'était mon 1er atterro de la journée, je suis allé trop loin, j'ai pas pu
revenir sur la Butte. Du coup y a une CAP de commande d'un des 2 volets de
l'empennage qui s'est défaite et j'ai rien vu. Au vol suivant je lance : le
Fuego cabre de la mort :o(((
Je pousse + je mets le trim à piquer à fond... il monte tjs un peu dès que
j'arrête de pousser au manche !
Je décide de poser tjs en poussant... c'est chiant.
Je fais une première approche, à 50cm sol je crois que c'est gagné, je relâche
le manche de prof et hop il reprend 1m... obligé de refaire un tour ! Bon au
coup suivant je pose nickel et m'aperçoit que ce n'est que ça... donc je
repars....

Moi j'ai relance le filip et c'est reparti pour des acrobaties dans le vent : boucles enchaînées, vrilles etc.... Laurent a remis en place ses gouvernes qui s'étaient décrochées et on a vole ensemble un bon quart d'heure.
La séance de folie, c'était la course poursuite entre papy boyington et harachi avec les mitraillettes les décrochages les loopings et tout ça quoi...
Ensuite laurent a pose et j'ai fait un super passage pente a plein badin et sortie en virage sur la tranche !
Escuse moi bien : "Ensuite Laurent a posé"... DE LA FOLIE !!
Sur un tapis de mousse je l'ai fait atterrir ouais.
Un touch que j'ai fait !
:o))) Le hic c'est que j'ai pas du tirer assez tôt, je me suis pris un rabattant au moment ou j'étais sur la tranche et le planeur a perdu brutalement 1m d'altitude pour venir faucher l'herbe du bout de l'aile basse !
Résultat : la fixation d'aile a saute, le nez a frappe fort le sol et c'est la base de la dérive en T qui a casse net sous le choc. 13h45, après plus d'une heure en vol c'était temps de rentrer toute façon.

16/12/2001

  J'ai été avec Marc et sa copine dans mon champ préféré dérouler le sandow, un peu a l'écart du fameux panneau virage dangereux.
Il y avait un vent régulier, peut-être 20km/h bien dans l'axe de la route (N-E), inutile de dire qu'on se gelait les mains et le reste !Pour le premier vol je n'ai pas tendu a fond, le filip n'avait pas encore vole depuis la réparation de la queue et je craignais un peu au niveau du centrage mais tout s'est bien passe. Face au vent il est monte a la verticale comme une fusée, je l'avais jamais vu monter aussi raide. Il s'est décroché du sandow alors qu'il montait encore sur une pente assez raide. Ensuite j'ai pu jouer assez longtemps dans le vent. La vitesse du vent était idéale pour faire du stationnaire au dessus de nos têtes, le planeur ne bougeait pas comme si il y avait des ascendances pour le maintenir a son altitude.
Je pense que ça doit être possible de faire du vol dynamique dans ces conditions : en jouant entre la différence de vitesse du vent entre 5 et 15 m d'altitude.
Au second lancer, le planeur est parti un peu de cote, je me suis peut-être plante en contrant aux ailerons au lieu de la dérive, je ne suis plus très sur mais il n'est pas revenu bien dans l'axe et ne s'est pas décroché en haut. J'ai alors essaye de décrocher en faisant un zoom, peut-être trop mou... j'ai ensuite tourne, vent de dos en pensant décrocher ce fichu anneau mais toujours sans succès. Je me suis vite retrouve avec le fil tendu et bien sur en perdant de la hauteur. Après une autre tentative j'ai compris que je devrais poser avec le fil.
Je suis parvenu a le remettre face au vent et j'ai essaye de l'amener au sol en arrondissant mais ça n'a pas très bien marche, le fil s'était pris dans un aileron (en le bloquant en position haute) et je n'ai pas pu faire grand chose, il a atterri le nez dans la terre gelée.
Je pense que mon erreur a été de tourner pour décrocher le fil, j'aurais du rester toujours face au vent ce qui aurait évité au fil de s'emmêler sur l'aile puis de se tendre.Bilan provisoire : fuselage bien fendu en 2 points sous le cockpit et sous l'aile, platine servo décollée, un bras de servo casse, tringlerie tordue, 1 chape cassée, fixations d'aile a remplacer.
J'espère que les servos ne sont pas casses, je n'ai pas encore vérifié.
Si ça continue a ce rythme je vais commander un fuselage de fuego ou celui tout kevlar de chez airtec et y poser les ailes du filip en attendant d'en fabriquer d'autres !
 

Carnet de vol 2002

Retour à la page d'acceuil