17/01/2002

 


 

  Rdv était pris pour ce midi avec Aymeric a la butte.
Météo : 5degres, vent SSO 20km/h, ciel plafond a 245m, c'est pas le soleil qui va gêner ce midi !
J'y suis arrive a midi passe, dans le ciel planaient des buses la ou aurait du se trouver le planeur d'Aymeric...
Une fois en haut je me rend compte que le vent est bien établit, assez bien oriente. Mmmmh, ya que 20km/h la... ? La casquette et les gants chauds sont les biens venus.
J'assemble le filip, contrôle radio, appréhension avant de lancer. Le vent est fort, les cartons s'envolent, pas d'Aymeric en vue... Je lance !
Tout de suite ça monte, le vent porte très bien, en l'air le planeur est chahute. Les réglages des neutres ne sont pas bon, je dois tâtonner un peu avant de trouver un réglage correcte avec les trims.
Le cg est trop avant, le planeur se redresse des qu'il prend de la vitesse. Heureusement le vent ne faiblit pas et les pertes d'altitudes sont vite rattrapées. Il suffit de lécher un peu la pente sans s'approcher, ça monte partout. Quand on passe au dessus du chemin le planeur prend 10m d'un coup.
Tient, j'ai pas mis le chrono, je le cherche en quittant des yeux le filip, je le trouve. Mais ou est le planeur maintenant ?
Ah oui, il est passe au dessus de moi, j'évite de justesse de le planter derrière la crête et je repars au dessus du chemin pour prendre a nouveau 10m !
Bon, je m'amuse un peu, je fais un looping, j'essaye les grands débattements avec mon nouvel inter,
je fais même un tonneau : prise de vitesse, ailerons braques a fond, ça passe tout seul mais c'est pas dans l'axe du tout. D'ailleurs je vais pas trop jouer a ça tant que le cg sera trop en avant, la prise de vitesse nécessite de compenser a la profondeur.
Nouvel exercice : l'approche d'atterro
La première est carrément trop haute, un peu plus tard la seconde de l'autre cote est pas mal mais je sors trop rapidement pour espérer poser.
Je commence a me demander comment je vais poser, je vole encore un peu et j'essaye une 3eme approche par l'est.
Je tourne un peu tard, du coup je me retrouve derrière la butte dans les rabattants et l'altitude descend très vite a 2m, je suis au dessus de la butte maintenant. Vent de face a 2m du sol, je peux encore repartir ou essayer de poser. Je choisis la 2eme solution, je pousse a fond le manche des aérofreins et je pique un peu pour aller chercher le sol. En moins d'une seconde l'altitude passe a 0,
j'arrondis et le planeur s'arrête après avoir glisse un peu. J'y crois pas, je viens de réussir un atterro sur la butte, un coup d'oeil au chrono : 700s.
J'aurais encore le temps de voler un peu mais je préfère éviter un 2eme atterro donc je remballe tout, trop content de ne rien avoir casse cette fois ci.
 

 

 

 

 

 

 

 

Vendredi 01/02/2002 16h10

 

 

 

 

  Je suis parti seul, les collègues s'étant fait piéger au bureau mais ils ont pu me rejoindre plus tard.
J'ai trouve la butte telle qu'Aymeric l'avais décrite : vent de SO-19kts avec de bonnes rafales. J'ai donc lance le filip vers la pointe sud-ouest avec un peu d'appréhension: j'avais les réglages a refaire.
Des le lance, le filip est monte brutalement de 2m, d'abord en faisant du sur-place puis en reculant. J'ai eu juste le temps de pousser sur la profondeur et de m'accroupir pour ne pas me le prendre dans la tête et il est parti fendant l'air.
Quelques crans de trim plus tard j'ai pu effectuer un vol stressant. La dynamique faisait en effet monter brutalement de 20 mètres au dessus des arbustes de la pointe mais certains rabattants faisaient aussi perdre 10 m sans prévenir. J'ai joue environ 5 minutes comme ça en serpentant entre la pointe et la crête.
Par moment les rafales étaient si fortes que le filip avait du mal a remonter le vent.
En retournant au dessus de la crête pour prendre de la hauteur je me suis retrouve dans un rabattant qui a projette le filip a 2 m du sol. Le temps de redresser et de virer je suis reparti a bonne vitesse mais un deuxième rabattant m'a fait perdre un mètre supplémentaire et le bout de l'aile gauche a touche l'herbe. Le planeur est aussitôt parti en vrille a plat et la queue s'est brisée a l'endroit de la précédente réparation. Fin du vol.
Laurent et Jean Paul sont arrives juste après. Laurent a vole 5 minutes dans les mêmes conditions. Il a effectue une première approche de poser qu'il a réussi de justesse. Le planeur était parti tellement vite vent arrière qu'il a tout juste réussi a atteindre la butte en revenant. On a même cru qu'il s'était plante dans le versant de derrière un moment. JP n'a pas lance et Laurent a préféré ranger que de relancer dans ces conditions.
 

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 02/02/2002

 

 

 

 



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Rdv avec Marc et son soarus dans un champ derrière le cimetière de Gometz.

La résine du filip n'étant pas sèche seul le soarus est sorti. Contrôle des gouvernes, après un peu de tâtonnements sur sa radio tout était ok. Pour le premier vol, je lui ai demande d'effectuer un vol a plat sans moteur pour régler les neutres. Le champ en face de nous était idéalement herbeux et incline face au vent, le planeur devait donc s'y poser sans dommages.
Marc au manche, j'ai lance. Il a vole bien a plat puis s'est mis a grimper et a tourner en prenant le vent. Que faisait marc ? Rien semble t-il, le planeur était maintenant presque sur la tranche, vent dans le dos. Sa vitesse relative a du chuter et il n'était sans doute plus contrôlable, il s'est écrasé le nez sur le chemin bien dur. PAF.

Bilan : cône d'hélice hs, des fissures dans le nez et un axe moteur tordu.
Marc a propose que je le fasse voler comme ça, sans moteur pour effectuer les réglages.
Premier vol : il fallait en effet trimer la dérive a gauche et la profondeur a piquer. J'ai pose tranquilou dans l'herbe.
Deuxième vol : J'ai fait un petit tour et je l'ai ramené vent de face par dessus le chemin pour poser dans l'herbe derrière. Pas de chance, j'ai décroché juste au dessus du chemin et j'ai pose a plat mais assez fort sur le bord. Le soarus décroche vraiment sans prévenir quand on le ralentit trop !
Marc a tente le vol suivant : Il est parvenu a le garder a plat et a effectue un large cercle qui s'est termine loin dans le champ derrière en raison du vent qui soufflait quand même assez fort. On a arrêté la et on s'est donne rdv le lendemain après réparations.
 

 

 

 

 

 

 

Dimanche 03/02/2002

 

 

 

 


Filip était dans le coffre avec le sandow. Toute la famille était la aussi, j'avais donc un cerf volant de la petite sirène et un avion a élastique en plus.
En attendant Marc, j'ai déroulé le cerf volant pour marion puis mon sandow. Le champ herbeux n'est pas assez long pour dérouler le sandow plus le fil donc j'ai utilise le sandow sans fil, en version catapulte. C'était l'occasion de tester la position avancée du crochet de tractage.

 

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J'ai effectue le premier vol a plat en lançant a la main pour vérifier le calage suite a la réparation. A peine besoin de trim et c'était parti pour un catapultage en règle.
Le catapultage m'a fait monter l'adrénaline mais ça s'est bien passe. Le filip reste bien a plat, prend de la vitesse et se décroche tout seul. J'ai donc effectue un petit circuit autour du cerf volant puis je suis revenu poser dans l'herbe. En plus il y avait quelques ascendants au dessus de cette herbe et il s'en est fallu de peu pour qu'il n'allonge jusqu'à la route en contrebas. Les aérofreins se sont montres utiles d'ailleurs.
Marc, rassure par cette super démo s'est décidé a lancer le soarus pour un vol a plat sans hélice (l'axe étant mal redresse ça vibrait trop).
Il a fait presque le même vol que la veille : le soarus est parti a droite (trim a régler?). Le saumon droit a touche le sol avant le fuselage et c'était la toupie de la mort. L'aile droite n'a pas résister et s'est cassée a la limite du dernier tronçon.
Faudra de la colle, du bois et de l'entoilage !

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J'ai relance le filip, j'ai effectue une ressource verticale cette fois pour évaluer l'altitude atteinte, une vingtaine de mètres c'est nettement moins qu'avec le fil. J'ai rate l'atterro dans l'herbe a cause d'une petite pompe traversée juste avant l'atterro. J'ai donc du effectuer un petit circuit supplémentaire pour revenir dans la zone herbeuse et j'ai rate la sortie du virage : petit décrochage et nez fiche dans la terre. Le choc a seulement sectionne la vis nylon de l'aile mais je n'ai pas pu la retirer sur place. Le bilan est plus dur pour marc. Je lui ai retrouve un moteur de même taille dans un vieux carton mais il y a du boulot pour pas beaucoup de secondes de vol !
La prochaine fois je pense qu'il faudra mettre les gaz pour s'éloigner du sol même sans avoir fait de réglage préliminaire.

 

 

 

 

 

 

Jeudi 14/02/2002

 

 

 

 


Sortie prévue avec Aymeric ce midi,
La station météo de Toussus indiquait 5 degrés, Vent NNE 35km/h, rafales a 54km/h.
Une fois en haut de la butte je me suis rendu compte que ça soufflait vraiment fort. Aymeric était déjà la, son planeur (fuego xxl) assemble mais au sol, tiens tiens...
J'avais jamais fait voler le filip avec un tel vent. Casquette accrochée et gants obligatoires pour ne pas avoir les mains immédiatement glacées.
Après un peu d'hésitation j'ai décidé de voler, j'ai passe le planeur a Aymeric pour qu'il le lance et en avant !
Quelle claque ! Des les premières secondes, le planeur est monte de 10m, j'avais mis un peu de trim a piquer sur la profondeur ET sur les ailerons pour moins traîner, j'en ai encore ajoute a la profondeur. Je devais me tenir penche en avant sur la crête pour lutter contre le vent. Le planeur se prenait des ascendances de 20m et des rabattants pas trop violents mais dangereux car imprévisibles. Ça portait partout sur la face nord, même sur les bords.
J'ai serpente un peu comme ça le long de la pente, sans trop m'en approcher. La difficulté n'était pas de monter mais de ne pas se faire embarquer en vent arrière.
Le filip s'est superbement comporte, il a une très bonne vitesse de pointe et n'a pas vole a reculons.
A un moment je me suis retrouve assez haut au dessus de la crête vent de cote, j'ai amorce une grande courbe pour revenir face au vent mais le filip s'est retrouve dans un rabattant et s'est mis a descendre rapidement. De peur de me retrouver a trop faible vitesse, j'ai tire modérément sur la profondeur et j'ai essaye de finir cette grande courbe sans le ralentir. Pas de chance ou mauvais jugement, quand le filip s'est remis a plat face au vent il était déjà au niveau du sol qu'il a heurte. Le planeur s'est donc pose bien a plat face au vent mais avec une bonne vitesse. Le nez s'est un peu enfonce dans la terre (c'était mou) et le fuselage s'est brisée a la base de la dérive, a cote de la réparation précédente. Les fixations des 2 ailes ont sautes aussi.
Fin de la séance, Aymeric a préféré ne pas lancer son fuego dans ces conditions.
Le mot d'Aymeric :

Un vent monstrueux, des conditions de folie !
le filip a du passer le son tellement il volait vite: virages serrés, accélérations vent arrière....
ouais, même que le Xav on a du le fixer avec des fils de tente et des sardines bien ancrées dans le sol pour pas qu'il s'envole.
Quel vent !

 

 

 

 

 

 

 

15/02/2002

 

 

 

 

  Je suis arrive après midi a la butte, peut-être 12h30, je sais plus. Il n'y avait personne !
Bon, j'étais venu pour voler alors j'ai sorti l'aile mais moi je me suis installe derrière la butte pour ne pas courir après les dépouilles ;-)
C'était un temps PARFAIT !
Un bon vent (3degres, NNE 32km/h) bien dans l'axe de la pente et plutôt régulier. Pas excessivement de turbulences, du soleil et un froid supportable avec les gants et la casquette. J'ai lance l'aile et serpente un peu. Ça montait comme il faut, l'aile allait juste a la bonne vitesse pour remonter le vent sur la Crète.
Je l'ai quand même envoyé de nombreuses fois au tapis, je ne suis pas du tout content de mon pilotage et du comportement de cette aile.
Il m'arrive encore souvent de chercher la dérive. J'ai fait des efforts pour tourner a peu près a plat mais je la ralentis trop et presque a chaque fois je descend. Sinon, l'aile n'est pas assez stable, elle s'enfonce a la moindre erreur et n'accélère pas assez a mon goût. Enfin ces saloperies de dérives passent leur temps a se décoller.
J'ai persévéré un moment mais sans faire de vol satisfaisant.
Je pense que je vais mettre l'ensemble radio dans l'aile picatchu d'Arnaud pour voir la différence.
 

 

 

 

 

 

 

 

16/02/2002

 

 

 

 

  Le temps était beau ce samedi, vent NE 15km/h, 3 degrés.
Ma nièce Laura était a la maison pour l'après midi, on a emmené tout le monde prendre l'air dans les champs. Marc qui aurait du se joindre a nous n'était pas joignable, tant pis.
J'avais plie le fil pour le sandow en 4, avant de l'enrouler sur la bobine. Je n'ai pas fait suffisamment attention en le déroulant et il s'est mis en pelote quand j'ai essaye de le déplier. Impossible de démêler ça sur place, j'ai du utiliser le sandow en catapulte.
Le temps que tout soit prêt et les enfants étaient tous gelés, ils sont allés goûter dans la voiture, chauffée par le soleil.
Au premier catapultage j'ai eu du mal a maintenir le planeur a plat : Il montait, j'ai pousse sur le manche, il s'est mis a descendre, j'ai du tirer a nouveau et il est monte brutalement. Une fois en l'air je lui ai fait décrire un grand cercle, vent dans le dos il s'est rapidement retrouve au niveau de la voiture. Je ne parvenais pas a voler a altitude constante, la profondeur semblait ne pas répondre aux petites corrections. J'ai du tirer fort pour ne pas le laisser piquer sur la voiture, il s'est alors redresse puis j'ai du le faire piquer de nouveau pour éviter le décrochage. Il a fini sa course assez brutalement dans les mottes de terre d'un champ. Un bord d'attaque amoche, les fixations d'aile ont tenu, pas d'autre dégâts.
Deuxième catapultage : Même problèmes et frayeurs qu'au précédent. J'ai a nouveau décrit un grand cercle mais je ne l'ai pas laisse aller jusqu'à la voiture. Je suis bien revenu face au vent, cette fois au dessus d'un champ cultive et plus lisse. Je ne suis pas parvenu a bien arrondir la course, toujours ce problème de profondeur. Je l'ai quand même pose a plat mais le fuselage s'est fiche dans le sol et une fixation d'aile, fatiguée par l'atterro précédent a cédée.
J'ai préféré ne pas remettre ça : Fin de la séance.
 

 

 

 

 

 

 

 

20/05/2002

 

 

 

 

  Petite sortie prévue avec Marc et son soarus. Le temps est assez beau, vent sud-est modéré. Nous allons nous installer dans les champs de Roussigny. A cette saison, le blé est encore vert et nous arrive a mi-cuisse, ça sera parfait pour éviter la casse en cas d'atterro violent, il faudra juste faire attention à ne pas sa vautrer en plein milieu du champ au risque de ne pas retrouver le planeur.
La petite famille profite du beau temps pour nous accompagner, ainsi qu'Hélène, Michel et Fabienne, sa copine. Nous installons le sandow sur un chemin oriente vers l'Est, le fil fait maintenant 75m, avec les 30m d'élastique ça commence à faire long !
Marc s'aperçoit que son soarus ne pourra pas voler à cause d'une soudure qui a lâché au niveau de l'interrupteur, je volerais seul.
Je fais un premier lance main pour vérifier la stabilité du planeur et c'est parti pour le treuillage.
C'est toujours un grand moment de voir le fil hisser le planeur, il monte a une cinquantaine de mètres et se décroche tout seul en terminant la phase de montée. Les 75m de fil ont l'air bien adaptés, bien que je ne vois pas bien l'angle qu'il fait au moment du largage.

Marion et son cerf-volant
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Marc au montage
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Un vol
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Le mauvais exemple d'atterro
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Les vols durent environ 50s, les atterros dans le blé ne sont qu'une formalité, si bien que je ne m'applique pas vraiment, je me contente de poser au bord du chemin. Au bout de quelques vols, le vent a tourné et je monte sur un gros talus de déchets végétaux qui borde le chemin, j'y ai une meilleure vision et je parviens même à utiliser la petite dynamique crée par le vent qui arrive de travers maintenant. En faisant deux passages le long de ce talus, j'arrive à faire un vol de 1'15'', soit 20 à 30 s de plus que la moyenne. La difficulté c'est que le talus n'est pas grand et qu'il y a des turbulences aux extrémités, ce qui m'a valu quelques atterros prématurés mais sans casse grâce au blé.
Cette sortie est aussi l'occasion de tester le nouvel interrupteur rotatif qui utilise les ailerons en volets de courbure. Avec 2 millimètres vers le bas, le planeur ralentit un peu, je ne peux pas dire qu'il est plus gratteur mais le ralentissement est notable et ça m'a permis d'évoluer le long e ce petit talus. Au deuxième cran (4 mm) le ralentissement est encore plus accentué, je n'ai pas trouve la bonne valeur pour la compensation a la profondeur et le planeur se retrouve vite en limite de décrochage, ce qui rend les manoeuvres délicates surtout que les ailerons semblent ne plus être efficaces.
Finalement, nous sommes repartis vers 18h30, après deux bonnes dizaines de vols sans accident.
 

 

 

 

 

 

 

 

22/06/2002

 

 

 

 

  Week-end en Mayenne chez les parents de Marc.
La météo a été bonne tout l'après midi, nous sortons les planeurs le soir vers 17h, le vent est d'ouest, modéré mais bien présent.
Nous nous installons dans un champ d'herbe récemment fauché, il y a de nombreux ballots éparpillés, il faudra éviter d'y planter les planeurs. J'ai tout juste la place de tendre le sandow et le fil. J'effectue le premier vol, le sol est assez chaud, je vois que le planeur est fréquemment bouscule en vol par des petites turbulences. Lors des vols successifs je trouve quelques petites ascendances mais je ne parviens pas vraiment à les exploiter. Mes virages sont trop larges pour enrouler des thermiques et je n'arrive pas encore bien à les détecter.
Marc fait voler son soarus mais n'arrive pas a effectuer un vol « propre ». Un contrôle des débattements montre qu'ils ne sont pas du tout réglés, les neutres sont au max, les débattements sont asymétriques, la reprogrammation de la radio ne suffit pas à tout rectifier. J'effectue un ou deux vols avec le soarus, j'ai moi aussi du mal à le faire bien voler. Le moteur est encore mou et le planeur refuse de monter franchement. Marc volera encore une ou deux fois avec avant d'endommager une aile sur un atterrissage pourtant pas mal négocié.
Finalement je vais encore faire plusieurs petits vols avant de prêter le filip à Marc. Il réussi, comme a son habitude, à effectuer trois vols complets, en décrivant a l'avance les figures a effectuer dont un huit napoléon avec vrille dorsal et vent latéral, en le posant bien à chaque fois. Le vent qui n'est pas constant rend la précision des atterros très incertaine mais tout se passe bien.
 

 

Montage soarus
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Montage filip
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Accrochage
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Largage
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Observage

Les ballots !
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Roulage des ballots

Pas etonnant que je me deconcentre avec ces gugus

Enfin, quand l'heure de ranger arrive, je termine tranquillement l'approche d'un dernier vol. Le filip est à 4 mètres du sol en virage pour revenir face au vent en entrée de piste. Au lieu de le remettre à plat j'effectue une magnifique inversion et il se retrouve sur le dos en piqué.
Trop tard pour éviter :
la version végétale : un superbe poireau.
la version animal : de s'ecraser comme une vieille merde
la version soft : un léger choc longitudinal de nature a sectionner quelques éléments du fuselage et des appendices sustentateurs
Une aile est endommagée à l'emplanture, le fuselage est fendu au niveau de la verrière (le renfort carbone est cassé net) et la queue est cassée à sa base, derrière la réparation précédente.


Remarque : Le texte en italique a été ajouté par SUPERMarc :-)

 

 

 

 

 

 

27/07/2002

 

 

 

 

Rdv avec Marc à Roussigny pour une petite séance de vol de plaine. Soleil de plomb, plus de 30 degrés, le vent est quasi nul. On est juste de temps en temps rafraîchis par de petites brises thermiques.

Cette fois je n'ai pas oublié l'appareil photo. Le temps que je mette le sandow en place et Marc est prêt pour effectuer le premier vol, il est 15h. Le soarus ne monte toujours pas très raide mais il effectue tout de même un vol honorable, cette fois il va se poser en plein champ de blé : pas de dégâts.

Le geste virile
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Mais il va monter ce planeur !
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Le premier attero : dans le blé
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On r'met ça
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Les aterros dans le blé c'est fini
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A mon tour de voler : Marc effectue une rafale de photos pendant le départ au sandow. Les vols sont sans problème, il y a des ascendances fréquentes et il m'arrive à plusieurs reprises d'effectuer plusieurs aller-retours au dessus de la route sans vraiment perdre d'altitude. Je ne parviens toutefois pas véritablement à monter. Les vols durent entre 1' et 1'30'' ce que je trouve insuffisant.

Prêt au départ
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Encore un tour avant de poser
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Pas de casse : le sourire de vainqueur
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Nous volons chacun notre tour, Marc parvient maintenant à maîtriser les vols et à poser son planeur bien à plat, en glissade. Lui non plus ne réussit pas à monter autrement qu'avec son moteur. D'ailleurs une fois le moteur coupé, l'hélice continue à tourner du fait du vent ce qui doit passablement freiner le soarus.

Le pack d'accus du soarus est à plat après le 4ème vol, j'en profite pour faire une série de vols « de réglage » : looping au décrochage du sandow, prise de vitesse (le filip remonte un peu, il doit être centré trop avant), tentative de tonneau, le tonneau est tellement désaxé que je n'en fait que la moitié, je reviens à plat par une demi boucle en tirant sur la profondeur. C'est sur qu'avec l'interrupteur sur la position petits débattements le taux de roulis était faible !

J'effectue aussi ma première tentative de vrille. Les deux manches dans les coins la réaction est immédiate : le planeur part en vrille, le nez pointé à 45 degrés vers le bas et descend à vitesse rapide mais stable. Après deux ou trois tours complets je relâche les manches et le planeur reprend une trajectoire rectiligne de lui même.

L'accu du soarus est rechargé après 3/4 d'heure, nous volons encore un peu puis nous arrêtons vers 18h, pas de casse à déplorer.

 

 

 

 

 

 

 

TO BE CONTINUED

 

 

 

 



 


Carnet de vol 2001

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